et les classes
Guerrier : ‘Rien ne m’arrêtera ! M’as-tu entendu Créature Infernale ? Rien ! Aarrrggg !!!’ Parfois
confondu avec un nouveau type révolutionnaire d’automate gnome mêlant
chair et acier, le guerrier dispose néanmoins d’un élément
supplémentaire qui est la parole dont il fait un usage aussi
intéressant que s’il avait été muet, ce pour quoi on préférera donc
l’automate. Le guerrier se consacre à la guerre, ce qui tombe plutôt
bien vu le nom qu’il porte. Le guerrier aime COMBATTRE, il aime les
grosses armes qui tranchent, les grosses armures qui cliquètent, les
gros boucliers qui brillent et les petits ennemis qui couinent en se
faisant déchiqueter. Le guerrier est très humain, il aime la paix. Il
se consacre donc à la répandre dans le sang afin de garantir sécurité
aux survivants. Le guerrier n’aime pas le sang, sauf celui de l’ennemi.
Le guerrier n’aime pas perdre, mais il aime encore moins admettre sa
défaite, il préfère donc mourir afin d’avoir honte moins longtemps. Le
guerrier classique est là pour torcher tout ce qui bouge (et aussi ce
qui ne bouge plus parfois), le guerrier compétent est là pour se faire
torcher la gueule pendant que les autres font le travail intéressant.
Chasseur : ‘Ecoutes la nature, soit attentif à ce qu’elle te dit, elle
nous apprend tant…’ – ‘Un démon !’ – ‘Mais non, je l’aurais senti
venir… Aarrrggg !!!’ Bouseux qui se la pète parce qu’il a un arc, un fusil et un animal
de compagnie avec des grosses dents. Le chasseur se considère au dessus
du paysan parce qu’il aurait compris plein de choses sur la nature avec
laquelle il est en communion. Le chasseur est un ami des bêtes, il aime
les oiseaux, les lapins et les écureuils. Pour le leur prouver, il les
chasse, les dompte et les utilise pour se faire cogner à sa place. Le
chasseur voyage, car il aime pouvoir dire qu’il a vu tous les recoins
du monde ou qu’il compte le faire. Celui qui dit qu’il le fera est un
apprenti chasseur, celui qui dit qu’il l’a fait est un menteur. Le
chasseur aime les arcs, les fusils et tout ce qui permet de tuer à
distance, tout simplement parce qu’il a l’instinct de survie qui fait
défaut à la plupart des aventuriers. Le chasseur aime laisser gambader
son familier qui rameute généralement des centaines de monstres en
furie, mais comme il est un bon maître, il le prive de croquette pour
lui apprendre. Il existe un type particulier de chasseur, le chasseur
nain, qui lui préfère utiliser des armes plus subtiles comme le canon
ou le char à vapeur. Dû à l’état de leurs proies après leur passage,
ils sont rarement dépeceurs ou cuisiniers.
Druide : ‘La Nature entendre, tu dois, à ce qu’Elle te murmure, attentif
tu dois être, tant à nous enseigner, Elle a…’ – ‘Une Démoniaque
Créature !’ – ‘Mais non, ressenti son approche, j’aurais… Gggrrraa !!!’
Le même que le chasseur, mais en pire, car il cumule avec les tares
du prêtre. Le druide sait tout, enfin le croit dur comme fer qu’il n’a
d’ailleurs pas le droit de porter sauf pour torcher la gueule de ses
ennemis. Lui n’a pas forcément un animal de compagnie à grosses dents,
il peut devenir lui-même un animal de compagnie avec des grosses dents.
Généralement, cela s’accompagne d’une odeur détestable, d’une apparence
immonde et de gros jets de bave si, bien entendu, il n’a pas en plus
décidé de vous lécher le visage. Le druide est généralement un pervers
frustré qui se sert de ses formes animales pour faire des choses qu’il
ne se permettrait pas sous sa forme normale (genre vous lécher le
visage et se faire gratouiller le ventre) avant de le mettre sur le dos
des instincts qui prennent le dessus. Le druide aime les bêtes et
n’aime pas l’artificiel, il n’aime pas la souffrance, il soigne donc
tous… les animaux… Comme le druide sait faire un peu tout, il prend
généralement le partie de ne faire absolument rien.
Mage : ‘Mouton !’ - ‘Je fais pas les démons.’ - ‘Portail !’ - ‘J'ai
plus de composant.’ - ‘Boule de feu !’ - ‘Je bois.’ - ‘Eau !’ - ‘La
prochaine fois que tu me fais une phrase en un seul mot et sans dire
s'il te plaît je me barre.’ - ‘Eau plz !’ - ‘...’ Etre portant une robe qui lui donne au choix l’apparence d’un sac à
patate ou d’une fille de petite vertu. Le mage maîtrise les secrets des
arcanes, enfin plutôt LE secret des arcanes qui semble être la boule de
feu. Le mage se prend pour un être supérieur, même lorsqu’il n’est pas
un Elfe. Il sait maîtriser les éléments, ouvrir des portails et tout
détruire dans un rayon de cent mètres. Le mage aime les armes de
destruction massive, il n’est pas petit joueur comme le guerrier, lui a
comprit le sens réel du mot guerre. Il est de plus bien moins
monstrueux que le guerrier qui choisit ses cibles et égorge donc les
enfants en toute connaissance de cause, le mage brûle les maisons mais
ne veut pas savoir ce qui est dedans, ce qui est bien plus sain. Comme
il est sage, le mage n’aime pas celui qui pratique la magie noire qui
n’est autre que le détournement de l’arcane dans sa pureté
destructrice. Le mage à l’habitude d’envoyer des gros sorts de
destruction majeure en zone avant de se plaindre que personne ne l’ait
protégé lorsque les monstres, pas si con que ça, se sont tous jetés sur
lui.
Prêtre : ‘J’ai maaaal’ – ‘Que t’arrives-t-il mon pauvre homme ?’ – ‘Euh…
Je suis brûlé au troisième degré, il me manque un bras, deux jambes et
trois doigts sur la main qui me reste, j’ai un œil crevé et le crâne
ouvert, c’est vraiment besoin de préciser ?’ – ‘Hmm, pour avoir subit
autant de sévices sans le secours des dieux, c’est que tu as bien dû le
mériter.’ Le même que le mage, mais en superstitieux. Le prêtre est un
bienfaiteur, il soigne les croyant et tue les autres, comme ça, un
jour, il soignera tout le monde et pourra se targuer d’avoir la
compassion universelle. Le prêtre n’utilise pas les armes tranchantes
qui font couler le sang, alors que la masse… aussi. Le prêtre croit
énormément, il le rappel souvent « Je crois que c’est par là », « Je
crois qu’on a réussi. », « Je crois que c’est un énorme démon
sanguinaire mangeur d’homme. » et tente de convertir ses compagnons
quand il ne joue pas au parfait petit inquisiteur en kit « A droite,
vous croyez pas ? », attention à ce que vous répondez à ça. Le prêtre
aime les petites églises, les églises, les grandes églises, les petites
cathédrales, les cathédrales et les grandes cathédrales, mais à part
ça, il n’est pas focalisé sur un seul sujet. Il aime aussi les
oratoires, les temples et la messe. Le prêtre est tolérant avec tous
ceux qui croient comme lui. Le prêtre est tellement soucieux d’apporter
la Lumière aux autres, qu’il en oublie souvent qu’il n’est pas là pour
décapiter de l’infidèle mais pour soigner ses compagnons.
Démoniste : ‘You don't know the power of the dark side. I MUST obey my
master.’ – ‘Bon le diablotin, tu la balances ta boule de feu au lieu de
jouer aux grands seigneurs noirs avec cet apprenti paladin à la con ?’ Le même que le mage, mais en méchant, il paraît. Le démoniste a
refusé d’abandonner la pratique de cette sombre magie sur un base
simple et plutôt bien pensée: « si nous devons affronter les démons de
nouveau, autant les connaître et être capable de croire qu’on peut les
maîtriser le jour où ils vont de toute manière nous défoncer la tronche
». Le démoniste aime les rituels sombres avec du sang et des sacrifices
humains, il aime torturer les âmes pour les utiliser, il aime ressentir
sa toute puissance sur le vivant. Le démoniste pratique l’égalitarisme,
tout le monde est fait pour voir son âme emprisonnée dans un cristal,
sauf lui. Le démoniste est néanmoins étrangement macho, en effet, si
tous les hommes démonistes ont le droit à leur succube de fonction, les
femmes démonistes n’ont jamais eut le droit à un incube malgré tous les
formulaires de réclamation remplis. Le démoniste peut invoquer plein de
démons différents, et comme il les aime tous, il les invoque tous,
chacun leur tour, ce qui est bien, sauf qu’il n’invoque jamais le bon
au bon moment.
Druide : ‘Partie, la Démoniaque Créature est ?’ – ‘Oui, oui’ – ‘Ah,
revenir, je peux, alors… mais, étrangement cornu et rouge et verte,
votre tête est… Gggrrraa !’ Le même que le prêtre mais en bouseux… Hmm j’ai pas déjà parlé de celui-là ?
Chaman : ‘Le grand ancien a dit « Kaha Ftann’ Kthulhu Ayeeeh ! »’ – ‘
Qu’est-ce que ça veut dire ?’ – ‘Il veut du thé et un gâteau au
chocolat, avec des biscuits.’ – ‘Vraiment ?’ – ‘Non, en fait, je parle
avec les esprits mais j’ai jamais dit que je comprenais.’ Le même que le druide, mais avec des esprits ancestraux et en
hordeux. Le chaman a trouvé l’astuce pour avoir le droit de se droguer
et être en plus félicité pour ça. Il peut ainsi prétendre parler avec
des esprits magiques qui se promènent dans un monde invisible aux yeux
de tous, communiquer avec des puissances inconnues et mystérieuses,
voir des mammouths géants roses à cinq défenses et prétendre que ce
sont des dieux, et le pire, c’est qu’on le croit et qu’on le considère
comme un grand sage alors qu’un guerrier nain rond comme un tonneau est
au moins aussi proche de la réalité tout en ayant bien plus
d’imagination. Le chamanisme étant particulièrement tauren, le chaman
se permet en plus de se promener avec des gros totems sur le dos et
d’en balancer un peu partout, ça ne serait pas très grave si ces totems
ne se permettaient pas de balancer des boules de feu dans tous les
sens. Chez les Gnomes, on appelle ça des mines intelligentes, pour le
chaman, c’est le symbole de la sagesse ancestrale, probablement une
question de culture.
Voleur : ‘Ah ! Ah ! J’ai ouvert le coffre ! De l’or ! Des bijoux ! Des
objets magiques ! Le propriétaire est vraiment un…’ – ‘ …Dragon…’ –
‘Oh… Bonjour monsieur…Euh… C’est coquet chez vous…’ Crim… Etre à la moralité relative normalement basée sur son
instinct de survie. Le voleur est malin, futé, discret, rusé et
particulièrement lâche. Le voleur ne sait pas ce qu’est la modestie.
Certes, il n’aime pas se mettre en avant, mais passe son temps à
s’auto-congratuler pour son astuce inégalée et sa capacité à arnaquer
tout le monde en permanence. Le principal problème étant que le voleur
a toujours une chance de se faire prendre, ce qui implique alors un
éclatage de gueule en règle, car il n’est pas très costaud, il faut
l’avouer. Le voleur aime ce qui brille et ce qui a de le valeur même si
ça brille pas. Le voleur n’aime pas ce qui n’a pas de valeur, même si
ça brille, mais il lui arrive de le ramasser quand même pour le
revendre à quelqu’un qui n’a pas compris que tout ce qui brille n’a pas
forcément de valeur. Le voleur aime se faufiler pour commettre ses
forf… pour être le martyr qui accomplit les actions que personne ne
veut accomplir à sa place sous prétexte d’être targué d’être
malhonnête. Le voleur n’est pas quelqu'un de malsain, c’est la société
qui l’entoure qui fait tout pour le corrompre en lui imposant la vision
de tant de portes fermées et de coffres verrouillés en masse. Il n’y a
pas de victime parmi les gens que le voleur soulage de leurs
possessions, celui qui ne ferme pas sa porte lance probablement une
invitation, tandis que celui qui la ferme devrait avoir honte de
provoquer ainsi la curiosité. Une population, malheureusement élevée,
de voleurs n’a pas encore compris qu’elle n’était pas là pour
déchiqueter tout ce qui bouge et faire gicler le sang de partout, étant
donné que ceci est le rôle du guerrier et du paladin. Cela l'amène à se
faire taper sur la tête comme les guerriers et les paladins, mais le
voleur n’a pas l’armure du guerrier et du paladin.
Paladin : ‘Learn about the Force, Luke’ – ‘PaRle KoreKt sAl flOodEur stp !!!!’ – ‘(sigh) I’m getting to old for this sort of thing.’ Comme le voleur, mais à l’envers, ce qui donne : Etre à
l’immoralité absolue anormalement basée sur son choix de mourir. Le
paladin est le prêtre sans la compassion. Le paladin trouve le prêtre
trop modéré, ce qui équivaut en niveau d’aberration à voir un enginieur
gnome considérer que le druide elfe n’est pas assez anti-technologiste.
Le paladin aime la même chose que le guerrier, mais en bénit. Le
paladin se considère supérieur au guerrier, car il fait la même chose,
mais avec une excuse divine pour le soutenir. Mais le paladin est aussi
capable de réflexion, pour peu que son écuyer ait prit le temps de
polir son armure. Le paladin tue tout ce qui bouge et bénit le reste.
Il aime les charges héroïques sur son noble destrier blanc et écraser
ses ennemis par milliers (pas comme cette tapette de guerrier qui se
contente de centaines). Le paladin aime qu’on le tape, il s’en fait un
honneur, il est généralement vexé que le monstre ne lui tape pas
dessus, lui qui est le symbole du bien. Il est même fou de rage
lorsqu’un voleur lui vole (c’est le cas de le dire) ses coups
grandement mérités. Du coup, il accuse le voleur d’être un personnage
malhonnête et tente de le pendre afin de compenser ses frustrations,
lui qui a pourtant incontestablement la plus grosse épée.